Secteur Amiens-centre, églises de la paroisse : St-Roch, St-Jacques, Cathédrale, Sacré-Cœur et St-Leu.
Paroisses Hebdo n°283
C’est sous le signe de l’espérance que vient de s’ouvrir un nouveau jubilé pour l’Église, le pape François nous invitant à devenir des « Pèlerins d’espérance ». En ce dimanche où nous célébrons le baptême du Christ, rappelons-nous que nous recevons trois « cadeaux » de la part de Dieu au jour de notre baptême : la foi, l’espérance et la charité. Ce sont trois vertus qu’Il nous donne pour être en communion avec lui.
La foi nous permet de mieux le connaitre et la charité de l’aimer avec l’amour même de la Sainte Trinité. Mais qu’apporte l’espérance ? Cette vertu est plus que l’espoir. L’espoir c’est l’attente d’un avenir meilleur, mais incertain (nous espérons par exemple que le temps sera meilleur demain…). L’espérance est sûre car elle se fonde sur notre relation à Dieu qui ne nous abandonne jamais. Dieu a envoyé son Fils pour nous sauver et nous ouvrir les portes du Ciel.
Il nous promet dans le futur la vie éternelle, et dans le présent sa grâce, non pour supprimer les épreuves, mais pour nous aider à les traverser. L’espérance est comparable à une ancre et Dieu est comme un rocher sur lequel notre espérance est accrochée. Nous ne le voyons pas mais nous savons que nous sommes reliés à lui.
Il faut exercer chacune de ces trois vertus pour les développer. Pour l’espérance, il ne s’agit donc pas d’attendre l’avenir, même avec confiance, mais de discerner dans le temps présent la présence et l’action de Dieu pour s’appuyer sur le secours de sa grâce. Et si Dieu est présent aujourd’hui à nos côtés, il le sera aussi demain !
Être pèlerins de l’espérance, c’est s’appuyer chaque jour sur l’amour de Dieu, lui qui nous offre jusqu’au salut de notre âme, et en cette année jubilaire, la rémission des péchés et de ses conséquences. « Soyez toujours prêts à rendre compte de l’espérance qui est en vous » (1 Pi 3,15).
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Paroisses Hebdo n°282
L’ouverture de l’année jubilaire dans notre diocèse coïncide avec la fête de l’Épiphanie. Il y a plus de 2000 ans, des mages venus de contrées lointaines se sont mis en marche, en pèlerins d’espérance, non pas vers le palais du roi Hérode, mais vers l’humble crèche de Bethléem où ils ont reconnu le roi des rois dans un nouveau-né, et ont été les premiers adorateurs du Dieu fait homme : Jésus. Ceux que la tradition nomme Gaspar, Melchior et Balthasar ont les traits d’hommes venus d’Europe, d’Afrique et d’Asie. Ils annoncent déjà que l’Église sera faite pour adorer le Seigneur, et qu’elle rassemblera des hommes et des femmes de toutes les cultures et de toutes les nations.
En disant « nous sommes venus l’adorer » (Mt 2, 2), les mages n’avaient sans doute pas conscience que, deux millénaires après eux, des croyants du monde entier leur emboiteraient le pas pour se mettre en pèlerinage. Pourtant, en entrant dans cette année jubilaire voulue par le pape François sur le thème de l’Espérance, ce sont bien les mages qui nous sont donnés commemodèles et qui nous entraînent.
« Un Sauveur vous est né »
Adorer Dieu est source d’espérance car c’est reconnaître que Dieu est le seul maître de ma vie. En lui donnant la première place, je ne permets pas que ma vie soit soumise à d’autres forces ; je reconnais que la valeur infinie de ma personne ne dépend pas du regard des autres, mais du regard que Dieu pose sur moi de toute éternité. Adorer Dieu, c’est aussi le reconnaître comme mon Sauveur, Celui qui enlève mon péché et les péchés du monde. L’adoration devient alors un lieu de guérison. En nous offrant une vie nouvelle, Dieu nous rend davantage vivants, pour lui et pour les autres.
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