Paroisse Saint-Jean Baptiste

Secteur Amiens-centre, églises de la paroisse : St-Roch, St-Jacques, Cathédrale, Sacré-Cœur et St-Leu.


Paroisses Hebdo n°297

Don Xandro

Il y a bientôt 2000 ans, la Pâque du Christ a donné l’impulsion pour l’annonce chrétienne aux quatre coins de la terre. Mais que devons-nous annoncer ? Le Messie crucifié du Vendredi Saint ? Certainement ! Aux Corinthiens saint Paul écrit : « Frères, quand je suis venu chez vous, je ne suis pas venu vous annoncer le mystère de Dieu avec le prestige du langage ou de la sagesse. Parmi vous, je n’ai rien voulu connaître d’autre que Jésus-Christ, ce Messie crucifié. »

L’expérience nous enseigne que c’est là une annonce pleine de consolation pour ceux qui souffrent, pour l’humanité blessée. En effet, face à quelqu’un qui souffre, quoi de plus éloquent que de lui montrer sur un crucifix ce Dieu qui est descendu dans notre misère et qui partage nos douleurs?

Le grand silence du Samedi Saint ? Dans notre monde post-moderne, c’est peut-être le plus grand atout de notre foi. Car il est vrai, face au drame du monde, face à la souffrance des sans-voix de l’histoire, de la grande et de la petite de nos vies, que faire de mieux que de se taire ? Tout comme Dieu face à la souffrance de son Fils. La présence silencieuse du Samedi Saint sonne juste. Elle est respectueuse de la douleur, là où toute tentative de consolation ne prend pas au sérieux ce que toute souffrance a d’unique.

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mode_edit Don Xandro
date_range20 avril 2025

Paroisses Hebdo n°296

Don Antoine

Depuis le début du carême, nous avons été invités à entrer dans un chemin de prière, une école d’intimité avec le Christ. Ce chemin trouve son aboutissement dans la Semaine Sainte – sommet de l’année liturgique, cœur battant de notre foi, temps où l’Église nous convie à revivre, non pas en souvenir mais en vérité, le mystère du salut.

La Semaine Sainte n’est pas une succession de rites, de commémorations émouvantes ou de traditions pieuses. Elle est un itinéraire, un passage, une Pâque, c’est-à-dire un chemin avec le Christ, de la mort à la vie, du péché à la grâce, de l’ombre à la lumière. Tout y est don : don du Fils au Père, don de la Vie à l’humanité, don de l’Amour jusqu’à l’extrême. Tout y est aussi appel : appel à suivre le Christ jusqu’au bout,à demeurer avec Lui, à consentir à notre propre transformation intérieure.

Jeudi Saint, le Christ se fait serviteur, lave les pieds, partage le pain et le vin en donnant sa propre chair, son propre sang. Là s’ouvre le Triduum Pascal, cette unique célébration qui se déploie sur trois jours et ne s’achève qu’au matin de Pâques. Il n’y a pas de renvoi à la fin de la messe du Jeudi, pas d’envoi le Vendredi : l’Église nous invite à demeurer. Veillez une heure avec Lui, dans la nuit, au jardin de Gethsémani. Le silence de l’adoration devient alors prière en actes.

Vendredi Saint, le Christ porte sa croix, et nous sommes appelés à porter avec Lui les douleurs du monde, à présenter au Père les plaies de notre humanité. L’adoration de la croix ne célèbre pas un échec, mais une victoire : celle de l’Amour qui triomphe du mal par le don total de soi.

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mode_edit Don Antoine
date_range 13 avril 2025

Paroisses Hebdo n°295

Don Régis

Le diocèse d’Amiens a organisé samedi dernier un rassemblement sur le thème : « Paroisses en mission ». Pour cette 4e assemblée diocésaine, près de 200 acteurs de la mission étaient invités à réfléchir, entendre des témoins et échanger sur ce qui se pratique dans plusieurs paroisses.

Un enseignement sur la mission nous a rappelé que le Christ, qui est venu pour nous racheter et faire de nous des enfants du Père éternel, a associé ses apôtres puis toute l’Église à sa mission. Le décret du concile Vatican II sur l’activité missionnaire de l’Église a insisté sur cet aspect : « Tous les fidèles, partout où ils vivent, sont tenus de manifester, par l’exemple de leur vie et le témoignage de leur parole, l’homme nouveau qu’ils ont revêtu par le baptême et la force du Saint-Esprit qui les a fortifiés par la confirmation, afin que les autres, considérant leurs bonnes œuvres, glorifient le Père (Mt 5, 16) ».

Si l’évangélisation suppose un engagement personnel, elle est souvent plus fructueuse lorsqu’elle est vécue avec d’autres chrétiens. Il faut plusieurs baptisés pour exprimer, grâce aux dons et charismes de chacun, le visage du Christ et la richesse de sa parole. L’expérience des parcours Alpha et des maraudes dans nos paroisses nous le confirme.

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mode_edit Don Régis
date_range6 avril 2025